La période de confinement s’est traduit par une augmentation des violences conjugales et intrafamiliales. On enregistre un triplement des appels sur les lignes d’écoute pour violences conjugales. Quant aux demandes d’hébergement, elles ont grimpé en flèche : pas moins de 253% d’augmentation en avril.

Les agressions infligées aux femmes recèlent les facettes les plus diverses : violences physiques, violences psychologiques et morales, violences sociales, insultes, harcèlement, viol, etc. Les femmes en sont victimes tant dans le cercle familial qu’à l’extérieur, en rue ou sur leur lieu de travail. Il n’y a pas que les violences flagrantes que chacun s’imagine, mais aussi cette violence sourde, vécue au quotidien, dans l’ombre, ou presqu’imperceptible.

Près de 4 femmes européennes sur 10 seront confrontées, au cours de leur vie, à un problème de violence grave. En Europe, la violence domestique est le premier risque de mortalité chez les femmes âgées de 19 à 44 ans.
En Belgique, 40.000 plaintes par an arrivent dans les différents parquets du pays. 3 plaintes sur 4 seront classées sans suite…

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