Le modèle écologique dominant – l’écologisme ou écologie verte – est celui défendu par les partis écologistes traditionnels et une vaste galaxie d’ONG, d’associations et de lobbys tels qu’Inter-Environnement-Wallonie, Greenpeace, WWF, etc. Se présentant comme politiquement neutres, ces associations défendent en réalité des positions clairement hostiles à l’économie de marché, à la voiture, à la société de consommation, à la publicité et, plus généralement au mode de vie de la classe moyenne. On connaît la sempiternelle litanie : il faut « changer » nos comportements, nos habitudes, nos mentalités, etc.

Foncièrement antilibérale, l’écologie verte est d’abord paternaliste : elle dit aux gens comment se déplacer, comment consommer, quoi acheter, où acheter, quoi manger, comment se chauffer, quel logement habiter, quelles vacances choisir, etc. Il est ensuite moralisateur et auto-flagellateur : à l’en croire, notre mode de vie serait destructeur. Par ailleurs, ce modèle écologique tient un discours anxiogène : il cultive et alimente la peur. Il existe évidemment des raisons de se préoccuper du futur mais ce modèle noircit systématiquement le tableau. Enfin, c’est un courant dirigiste qui, invoquant le péril et l’urgence, préconise des mesures radicales qui, cumulées, mènent à une ruineuse planification économique et au sacrifice de nos libertés.

Heureusement, une autre écologie est possible : l’écologie bleue. Qu’est-ce qui différencie radicalement l’écologie bleue du modèle écologique dominant ? Le modèle dominant considère que l’économie de marché est à la source des problèmes environnementaux. L’écologie bleue estime, au contraire, que l’économie de marché est la solution à ces derniers. Dans un monde riche de 7,5 milliards d’individus, le libéralisme est d’ailleurs l’unique solution pour concilier préservation de l’environnement et développement de l’humanité.

 

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