Télécharger l'analyse

La presse annonçait, début septembre 2021, que Sarah Schlitz, secrétaire d’État à l’Égalité des Genres, à l’Égalité des Chances et à la Diversité, participerait à une marche « en mixité choisie » interdite aux hommes, organisée dans le cadre des rencontres écologiques d’été à Liège : une « balade inspirante » ayant pour thème l’impact de la crise sanitaire sur les inégalités entre les femmes et les hommes, et réservée aux femmes et « à toutes les personnes qui se sentent femmes ».

Ce n’est pas la première fois que ce type d’activité suscite des questionnements. Ainsi, en décembre 2020, le collectif Imazi.Reine organisait un atelier annoncé comme « en non-mixité, sans hommes cis-hétéro et sans personnes blanches ». Le caractère excluant de cette formulation avait alors suscité le retrait par la commune de Saint-Gilles de son soutien, et d’autres partenaires avaient demandé à ce que la communication soit revue, ce qui fut fait. Car l’exclusion explicite de certains groupes de personnes est potentiellement illégale.

X