éolienLe Centre Jean Gol vous invite ce mercredi 27 mars dès 18h30 au siège du MR à son afterwork : « Photovoltaïque, éolien, sortie du nucléaire, risque de blackout : Où va-t-on ? ».

En réponse à une question du député David Clarinval, le Secrétaire d’Etat à l’Energie a déclaré il y a quelques jours que, ce 17 janvier 2013, tant l’importation d’électricité que l’ensemble des moyens de production d’électricité du pays ont été engagés au maximum de leur capacité. La Belgique disposait à peine encore d’une petite réserve d’énergie avant l’activation du plan de délestage. Contrairement aux études qui n’envisageaient pas de problème de pénurie avant 2015, la Belgique a été, ce 17 janvier, au maximum de ses capacités d’utilisation, malgré une demande normale .

L’hiver 2014 présentera un risque encore plus élevé de pénurie en raison principalement de la fermeture de 1000 MW de production, d’une croissance économique estimée à la hausse, de la possible fermeture de Doel 3 et Tihange 2 (2000 MW), d’une possible fermeture de la centrale TGV de Seraing, du début de la procédure de fermeture des centrales nucléaire de Doel 1 et 2 conformément au plan de sortie du nucléaire.
A l’évidence, notre mix énergétique n’est pas équilibré. Dans un contexte où la facture d’électricité des ménages ne cesse d’augmenter, il est urgent de s’interroger sur la pertinence des choix opérés en matière de politique énergétique. La décision du gouvernement wallon (prise à Bastogne le 25 août 2011) d’atteindre, d’ici 2020, l’objectif de production annuelle de 8000 Gigawatt/heure par des énergies renouvelables (dont 4500 produits par l’éolien) est problématique à plusieurs points de vue. Cette décision, qui implique l’érection de 800 à 1000 mâts éoliens en sept années et demie est-elle réalisable au regard des contraintes d’aménagement du territoire.

Pour mémoire, l’implantation du parc actuel (environ 240 mâts) a pris 13 ans. La population wallonne acceptera-t-elle l’érection d’un si grand nombre d’éoliennes et, d’autre part, à un rythme aussi intensif.

Cette décision est-elle pertinente quand on examine la carte du potentiel venteux en Belgique ? Quid du système des certificats verts.

Pour en débattre, Charles Michel, Président du Mouvement Réformateur et Richard Miller, sénateur et Administrateur-délégué du Centre Jean Gol, ont le plaisir de vous inviter à participer à l’Afterwork thématique ayant pour thème: « Photovoltaïque, éolien, sortie du nucléaire, risque de blackout : Où va-t-on ? » le mercredi 27 mars de 18h30 à 20h au siège du MR. Cette conférence-débat sera animée par un panel d’experts de haut niveau.

 

PROGRAMME

Conférence-débat avec :
•    David Clarinval, député fédéral et bourgmestre de Bièvre, membre de la commission parlementaire Energie & Climat
•    Jean-Pierre Schaeken, ingénieur, administrateur de Unit Invest NV, ancien Vice-Président exécutif et membre du comité de direction de Suez-Tractebel EGI
•    Luc Rivet, président de l’ASBL Vent de Raison
•    Noémie Laumont, secrétaire générale d’Edora

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