Séance d’installation du Séminaire du Centre Jean Gol, le 7 février 2015.
Introduction par Richard Miller

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers amis,
Avant tout, je commencerai par vous remercier pour votre présence. En effet, nous allons expérimenter aujourd’hui, et ce durant plusieurs semaines, vraisemblablement jusque fin du mois de mai, un exercice nouveau.

Permettez-moi tout d’abord de rappeler que celui dont notre Centre d’études porte le nom, Jean Gol, nous a quittés en 1995, et que le présent Séminaire sur l’antisémitisme et l’opposition au libéralisme, se veut être également, en ce vingtième anniversaire de son décès, un hommage à l’homme politique et à l’intellectuel que fut Jean Gol.

L’expérience que nous allons tenter ensemble n’est pas du tout évidente, n’est pas du tout sûre d’aboutir, et n’est pas non plus sans risque. La séance d’aujourd’hui va donc être consacrée à tracer les grandes lignes tout en pointant certains écueils. Cela me paraît nécessaire si l’on veut dépasser les clichés, les a priori, tout autant que la répétition d’idées convenues, et ainsi, en interrogeant les textes de façon plus approfondie, mener à bien ce premier Séminaire de philosophie politique organisé par le Centre Jean Gol. Un Séminaire qui porte, comme l’a suggéré Olivier Chastel, sur les idéologies politiques.

Commençons par quelques éléments factuels : le Séminaire aura lieu chaque année de février à mai, à raison d’une réunion un samedi sur deux. Il est ouvert à toutes et tous. J’en assumerai la conduite, et j’essayerai chaque fois que l’occasion s’en présentera, d’inviter tel ou tel spécialiste maîtrisant mieux que moi certains aspects plus précis. Une édition des travaux pourrait être envisagée.

A la suite du Séminaire de cette année, portant de manière générale sur l’antisémitisme de deux grands auteurs allemands, dans les domaines du droit – Carl Schmitt – et de la philosophie – Martin Heidegger – nous étudierons l’année prochaine, l’illusion du communisme et la défense du stalinisme par quelques grands auteurs français du 20ème siècle, au premier rang desquels Jean-Paul Sartre. Enfin, si nous avons pu « tenir » jusque-là, l’année suivante sera consacrée au combat pour l’abolition de l’esclavage et au double discours de certains « humanistes ».

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