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La pauvreté a toujours été la règle et la prospérité l’exception. Au cours du XXème siècle s’est produit un événement révolutionnaire dans l’histoire de l’humanité: la prospérité est devenue la règle et la pauvreté l’exception. En 1820, 85% de la population mondiale vivaient en-dessous du seuil absolu de pauvreté (1$/jour). En 1950, ce chiffre est tombé à 50%. En 1980, à 31%. Il est aujourd’hui à 20%. Dans le même temps, l’espérance de vie a plus que doublé, l’éducation a progressé (70% d’illettrés dans le tiers-monde en 1950 contre 25 à 30% aujourd’hui) et le pouvoir d’achat de l’ouvrier en Occident a été multiplié par 40. L’explication réside dans le développement prodigieux de l’une des plus grandioses réalisations de l’esprit humain: la mondialisation capitaliste. 

Splendeur du capitalisme. Le libéralisme vise à consacrer, préserver et accroître la liberté. Le capitalisme vise, lui, à créer, préserver et accroître la prospérité. Le capitalisme est une condition nécessaire (mais non suffisante) à la liberté. Pas de liberté sans prospérité. Partout où il y a de la liberté, il y a du capitalisme. La démocratie libérale a failli succomber à la folie collectiviste du XXème siècle; elle est devenue la norme aujourd’hui. Il y a un siècle, aucun pays ne connaissait le suffrage universel. Aujourd’hui, il existe 118 démocraties avec un système multipartite et le suffrage universel. Parmi ces 118 démocraties, 90 peuvent être considérées comme « libres », soit 46% de la population de la planète.

Misères du capitalisme. Un système libéral abrite nécessairement quantité de courants de pensée dont beaucoup s’opposent frontalement au capitalisme. Citons le keynésianisme, actuellement dominant, et qui, loin d’être la solution à la crise, en est plutôt la cause, le malthusianisme (à l’origine de quantité de mesures qui affectent, voire détruisent la croissance), le protectionnisme (qui cause un préjudice considérable au tiers-monde), le nationalisme, souvent lié au précédent, qui génère repli économique, tensions, conflits et guerres. Citons enfin le capitalisme de connivence, forme monstrueuse qui procède de l’interventionnisme, de l’hyper-réglementarisme étatique et, consécutivement, de l’érosion considérable de cette valeur libérale fondamentale qu’est la responsabilité.

Non, le « néolibéralisme » n’existe pas. C’est un agrégat de propositions caricaturales, contradictoires, d’idées déformées, d’affirmations cyniques, de mythes (sélection du plus fort, dictature des marchés, reproduction des inégalités, etc.), de citations tronquées, mensongèrement attribuées aux auteurs libéraux ou tirées de leur contexte. Il existe, par contre, une pensée libérale, riche, complexe, cohérente et méconnue qui s’est élaborée ces cent dernières années dans le droit fil de la pensée libérale des siècles précédents. C’est l’objet du dernier volet de cette trilogie consacrée à la « tradition de la liberté », achèvement d’un projet ambitieux qui a conduit à synthétiser 10.000 pages de doctrine libérale des origines à nos jours. Dans ce troisième tome, qui couvre la période s’étalant de la crise de 1929 à la crise de 2008-2009, l’auteur a sélectionné dix grands textes qui bousculent les idées reçues. C’est un livre résolument optimiste qui appelle à la réalisation « d’utopies libérales » dont l’immigration libre.

Docteur en philosophie et licencié en droit, Corentin de Salle enseigne dans diverses Hautes Ecoles bruxelloises et est chargé de cours suppléant à l’Université Libre de Bruxelles. Depuis 2005, il est chercheur au Centre Jean Gol et conseiller à la présidence du Mouvement Réformateur.

Le livre va être expédié à plus de 3000 chercheurs et professeurs d’université. Ceux qui le désirent peuvent également obtenir gratuitement un exemplaire de cet ouvrage dans la limite des stocks disponibles. Merci d’expédier un mail avec votre adresse à cjg@cjg.be ou de téléphoner au 02/500.50.40

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