Le lundi 9 décembre 2024, l’auditoire Paul-Emile Janson de l’ULB a accueilli plus de 1.000 citoyens pour une conférence exceptionnelle que nous organisions sur le thème : « Après l’élection de Trump : quelle place pour l’Europe sur l’échiquier géopolitique ? »

Malgré des tentatives d’intimidation et des manifestations violentes à l’entrée, nous avons prouvé que la liberté d’expression reste un pilier inébranlable de notre démocratie. L’événement, marqué par des interventions de grande qualité et des échanges passionnés, a permis de défendre nos valeurs face à ceux qui cherchent à réduire le pluralisme au silence.

Un débat démocratique sous haute tension

L’organisation de cette conférence n’a pas été sans défis. Dès l’annonce de l’événement, des groupes extrémistes ont cherché à semer la peur, appelant à perturber la soirée. Le jour même, environ 150 manifestants ont tenté de bloquer l’entrée de l’auditoire, allant jusqu’à recourir à des actes de violence inacceptables : des feux d’artifice lancés en direction des participants, une secrétaire brutalisée, et des insultes à l’égard de citoyens venus en paix pour débattre.

Mais malgré ces intimidations, grâce à la mobilisation des forces de l’ordre, de dizaines d’agents de sécurité et au courage des participants et des orateurs, le débat démocratique a eu lieu. Et quel débat !

Des invités de haut niveau, une Europe à repenser

Le programme de la conférence a permis d’explorer les grands défis géopolitiques auxquels l’Europe est confrontée dans un monde en pleine recomposition. Des intervenants de haut niveau, comme Georges-Louis Bouchez (président du Mouvement Réformateur), Elio Di Rupo (ancien Premier ministre), Valérie Rosoux (professeure en Relations internationales à l’UCLouvain), ou Louis Sarkozy (essayiste et chroniqueur) ou encore Pierre Wunsch (Gouverneur de la Banque Nationale de Belgique), ont partagé leur vision sur la nécessité pour l’Europe de reprendre son destin en main.

La soirée a abordé des questions clés :

• L’Europe peut-elle bâtir une défense indépendante tout en restant fidèle à l’OTAN ?
• Comment relocaliser nos industries stratégiques pour garantir notre autonomie économique ?
• Quels sont les moyens pour renforcer l’unité et le poids politique de l’Union européenne dans un monde multipolaire ?

Georges-Louis Bouchez a également souligné que l’élection de Donald Trump en 2024 est un signal d’alarme pour l’Europe : « Si nous voulons peser sur l’échiquier mondial, nous devons cesser d’être les spectateurs des décisions des autres. L’Europe doit devenir un acteur indépendant, souverain et ambitieux. »

La liberté d’expression en danger

Cette conférence a également été l’occasion de défendre un principe fondamental : la liberté d’expression. L’université doit rester un lieu où toutes les idées, même controversées, peuvent être débattues dans le respect et sans crainte de violence.

Georges-Louis Bouchez a interpellé directement les manifestants : « Le pluralisme ne se construit pas avec des jets de feux d’artifice ou des intimidations. La démocratie repose sur l’échange d’idées, pas sur le chahut et la violence. »

En donnant la parole à tous, y compris à certains activistes présents dans la salle, la conférence a montré que l’écoute et le dialogue sont les véritables outils du changement.

Un immense merci aux partenaires et participants !

Le Centre Jean Gol tient à remercier chaleureusement :

• Les autorités de l’ULB et la rectrice Annemie Schaus pour leur soutien indéfectible et leur co-organisation de cette soirée.
• Les forces de police et les agents de sécurité, sans qui l’événement n’aurait pu avoir lieu.
• Et surtout, les plus de 1.000 citoyens présents, qui ont fait vivre le débat démocratique dans un contexte difficile.

Cette soirée a montré qu’il est possible de résister aux tentatives de censure et de défendre nos valeurs de tolérance, de pluralisme et de libre examen.

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Ensemble, faisons triompher la démocratie sur la peur.