Le député fédéral Michel De Maegd a récemment déposé une proposition de loi plaidant pour un scrutin proportionnel fédéral à deux tours. Il part d’un triple constat :

  • un constat par rapport à la participation citoyenne : selon lui, les dernières élections ont mis en avant le fait que les citoyens étaient désireux de participer plus à la vie politique en Belgique.
  • un deuxième constat relativement à la particratie et au désarroi de l’électeur face au mode de scrutin proportionnel : rien ne change vraiment et les partis s’arrangent en eux.
  • un dernier constat relatif aux exclusives des partis : suite au scrutin du 26 mai 2019, on a vu plusieurs partis prononcer des exclusives à l’encontre d’autres partis politiques. Ces exclusives participent à une certaine paralysie quant à la mise en place d’une majorité au gouvernement fédéral.

Dans cette analyse, nous répondrons à ce triple constat par la voix et l’analyse de trois politologues, interviewés pour l’occasion.
Une des choses que la proposition de M. De Maegd entend combattre, c’est l’apathie d’une large frange de la population envers le système politique belge. On peut tirer certains chiffres tirés de l’étude « Noir, jaune, blues 2017 » Quel monde voulons-nous bâtir ? – Comprendre l’état de l’opinion publique belge réalisée en janvier 2017 afin de montrer où on en est dans la confiance des Belges envers le système. Plusieurs chiffres, interpelant, se dégagent de cette étude. Par exemple, on peut avancer le faible chiffre de 32% des personnes interrogées qui estiment que la démocratie fonctionne bien en Belgique.

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