La fiscalité internationale n’a guère évolué ces dernières années. Elle est restée bloquée sur une vision « matérielle » ou « physique » de l’entreprise – et n’a que peu (ou pas) pris en compte le développement de l’économie numérique. Aujourd’hui, la situation n’est simplement plus tenable.
Plus personne ne comprend qu’une entreprise – comme Amazon – qui cannibalise des secteurs économiques entiers d’un pays (par exemple, le secteur de la vente) ne soit pas soumise aux mêmes règles fiscales que ses concurrents directs, c’est-à-dire les commerçants « locaux », qu’ils vendent en ligne ou dans des magasins physiques.
Nous commencerons par exposer le problème, pour ensuite donner quelques chiffres et, enfin, nous proposerons une piste de solution.

 

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