La connectivité et la personnalisation des services à la demande nous invitent à repenser le modèle classique de la possession des véhicules au profit d’un modèle valorisant son usage, essentiellement pour éviter la sous-utilisation, des frais de stockage, de maintenance et également pour des raisons environnementales. Le modèle de l’abonnement mensuel personnalisé en fonction des besoins appliqué à la mobilité aboutit à l’exploration du concept de MAAS (Mobility-As-a-Service), concept au sein duquel viendrait s’insérer le robot-taxi autonome en tant que chainon manquant de la mobilité inter- et multimodale de demain. Evidemment, il y aura toujours des voitures individuelles pour ceux qui le souhaitent mais il est probable que la MAAS sera, pour beaucoup, une alternative plus pratique et plus confortable.
Quels sont les principaux défis à relever pour passer du prototype à la mise en circulation à grande échelle des véhicules autonomes ? La Belgique possède un vrai potentiel en matière de véhicules autonomes, potentiel largement supporté par un important secteur économique de l’automobile et des technologies. Trois chantiers nous attendent : définir une vision, planifier le travail étape par étape, créer les organes de gouvernance efficace et enfin prévoir les ressources pour la mise en œuvre.