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Depuis maintenant 7 ans, la présence d’Uber à Bruxelles ne cesse d’alimenter les discussions, entre les partisans de la plateforme de mobilité qui mettent en avant sa flexibilité, la facilité d’utilisation de l’application et les prix avantageux et ses opposants qui n’y voient qu’une instrumentalisation des chauffeurs et une manière de contourner la législation existante en matière de transport de personnes.

Aujourd’hui, Bruxelles compte 300.000 utilisateurs actifs d’Uber par trimestre, selon les informations fournies par la plateforme, et plus de 2000 chauffeurs. Depuis son implantation dans notre capitale, le modèle Uber s’est construit une excellente réputation auprès des utilisateurs qui sont de plus en plus nombreux à utiliser les services de chauffeurs sous licence via la plateforme.

Les oppositions à Uber y voient une remise en cause d’un modèle social considéré comme un acquis immuable et une critique en filigrane des grands acteurs du numérique.

Mais au fond de quel modèle social parlons-nous ? Et si, au contraire, il était amené à évoluer pour le bien de tous ? Et si les acteurs de la digitalisation étaient la meilleure arme afin d’accompagner une mutation du marché du travail qui met de plus en plus l’accent sur la flexibilité et la liberté d’entreprendre ? Quelle est à cet égard la responsabilité des pouvoirs publics ?

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